Que doit-on manger la veille au soir d'une course à pied?
Pour mettre le maximum de chances de votre côté, on recommande de modifier légèrement son alimentation trois jours avant une course, tout en essayant de ne pas dénaturer la structure de ses repas. Il est important d'enrichir sa ration en "sucres complexes" apportés par le pain, les féculents et les légumineuses, et dans le même temps, à diminuer, sans les supprimer, les apports en graisses.
Ainsi, on augmente les apports en féculents à faible index glycémique (pâtes "al dente", riz, semoule) à chacun des trois repas, mais sans les substituer aux légumes, à la viande ou au poisson, aux laitages et aux huiles. En outre, on oriente son choix vers des aliments peu riches en matières grasses (escalope de veau, rumsteck, dinde, filet de boeuf, cabillaud, colin, lait demi-écrémé, fromage blanc à 20% MG...).
Le repas pris la veille au soir d'une course ou "pasta party", se termine 10 à 12 heures avant l'épreuve et permet d'accroître de façon significative ses réserves en glycogène (réserve de sucres). Il se compose essentiellement de féculents à index glycémique moyen type spaghetti, en quantité proportionnelle à la durée prévue de la course mais également à vos habitudes alimentaires (de 100 à 350g pesé cru).
Le dernier repas doit être terminé 3 heures avant l'épreuve, assurant une quasi-vacuité gastrique au début de l'exercice. On veillera que ce repas ne soit ni trop copieux, ni riche en lipides ou difficile à digérer (fritures, sauces, charcuteries...). On optera pour des aliments riches en glucides complexes et simples à index glycémique intermédiaire.